Charlottever

Charlottever

Marins,

 

2108302_14681991-luciensimon3cols-20130520-r140d-300x191.jpg

Sur le port, les marins attendent en silence,

La pipe au bord des lèvres, un navire en partance.

Ils sont assis toute la journée au café de la mer,

Boivent plus que de raison et chantent en toutes saisons.

Ils racontent leurs épopées, les tempêtes, les frayeurs d'avant.

Ils étaient sur des plaisanciers, des cargos, navigateurs par delà l'océan,

Plus que tout, ils aimaient voyager.

Tous ont un tatouage qui raconte leur labeur forcé.

La rencontre avec une sirène,

La pêche à la baleine.

Celui qui leur parle de coque de noix est en grand danger.

Ils ne connaissent que chaland, chaloupe ou chalutier,

Paquebot et vaisseau, bateau à vapeur ou immense voilier.

Ils sont nés le pied marin et c'est à terre qu'ils ont la nausée.

Leur visage creusé par les rides, raconte des voyages héroïques,

Bravant la tempête, des pirates, toujours stoïques.

Leurs mains sont calleuses d'avoir par tous temps hissé la grand voile.

Le regard semble toujours inquiet, portant au loin, vers une bonne étoile.

Mais les voici ancrés au port, arrivés au bout de nulle part,

Ils sont en souffrance et rêvent de nouveaux départs.

Qui n'a pas connu leurs aventures ne peut comprendre ce frisson.

Le matelot boit à terre pour oublier la mer,

Qu'il aime comme une femme, allez comprendre ce mystère...



10/11/2014
0 Poster un commentaire
Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 98 autres membres