les yeux...les mains...la bouche...le coeur!
Les yeux,
Avec les yeux, on peut tout dire.
Le désir que tu m'inspires,
La joie de t'avoir à côté de moi,
L'envie de te prendre dans mes bras.
Mes yeux plongent dans les tiens,
Ils te désirent et te disent viens.
Mais mes yeux pleurent parfois,
Quand nous ne nous comprenons pas.
Que tes mots me blessent alors!
Que tes yeux m'agressent à tort!
Mais mes yeux sèchent vite,
Si tu t'excuses tout de suite.
Que tendrement ils m'implorent, alors
Je t'aimerai jusqu'à ce que vienne l'aurore
Mes yeux racontent ma vie,
Ils ont beaucoup ri.
Les rides qui les maquillent,
Ne sont que des souvenirs qui brillent.
J'accepte le temps qui passe,
Si tes yeux jamais de moi ne se lassent.
Mes mains attrapent au vol,
Les objets avant qu'ils ne tombent sur le sol.
Elles frappent à la porte,
Quand chez toi mon amitié j'apporte.
Mes mains serrent d'autres mains,
Pour dire bonjour, vous allez bien?
Elles cachent mes yeux,
Lorsqu'ils sont trop malheureux.
Mes mains courent sur le piano,
Jouent et vont crescendo.
Elles font les marionnettes,
Aux enfants qui réclament des devinettes.
Mes mains travaillent pour moi toute la journée
Comme des esclaves, acharnées, désarmées.
Elles écrivent sur le papier,
Ma vie, cette épopée.
On peut lire dans mes mains,
Les lignes y sont pures… mon destin.
Mais mes mains comme mes yeux disent des choses,
Quand sur vous elles se posent.
Elles offrent la tendresse, la douceur,
Enfin toutes les caresses que vous adresse mon coeur.
Elles vous enlacent et crient leur désir,
De rester prisonnières des votres qui m'attirent,
Qui jouent avec moi, et me chavirent,
Dans cette course folle vers le plaisir.
De ma bouche sortent les mots que me dicte mon coeur.
Et mes lèvres expriment le bonheur.
Ma bouche ne connait pas la noirceur,
Des mots qui blessent et provoquent la douleur.
Ma bouche rit aux éclats,
Quand tu me parles tout bas,
Et, que de la tienne tu murmures,
Toutes ces choses qui sont censure!
Ma bouche boit, mange, se nourrit!
Elle est gourmande, et tel le fruit,
Juteuse, sensuelle, elle te sourit.
Elle se maquille parfois,
Du rouge quand elle a froid!
Du rose quand elle est sauvage,
Et qu'elle t'emporte dans ses bagages.
Sur ta peau elle aime se poser.
Telle l'abeille en train de butiner,
Elle prend tout son temps.
Pour te séduire point n'est besoin d'argent!
Elle suit le chemin avec douceur,
De ta bouche qu'elle ensorcelle, avec bonheur,
Pour descendre enfin, là où le plaisir commence.
La bouche est une magicienne qui affole les sens.
J'ai posé un instant mon coeur à mes côtés.
J'avais envie de m'alléger mais tu me l'as volé!
Je ne savais pas que l'on pouvait aimer comme cela!
Au début, on n'ose y croire, on s'amuse de tout ça!
Puis doucement, l'air vient à manquer,
J'avais du mal à respirer.
Dans ma poitrine, comme une bataille,
Un combat, vaille que vaille,
Où la raison lutte contre les sentiments,
Mais, à la fin, on aime vraiment!
On attend les appels, les baisers,
Les rendez-vous que l'on s'est donnés.
Sur ma peau des frissons,
Quand tu prononces mon prénom.
Dans mon corps ces envies,
Quand tu m'enlaces aussi.
Je ne m'appartiens plus,
Je ne sais plus,
Ni le jour que nous sommes,
Ni les devoirs qui m'assomment.
Mon coeur calme toi,
Je n'aimerais pas que tu attrapes froid!
Tu penses toujours,
Quand tu rêves, d'Amour!
Mais le temps est une arme redoutable!
Se perdre serait abominable!
Alors, mon coeur, sois raisonnable,
Montre-toi en tous points admirable,
Afin qu'il te trouve à jamais irremplaçable.
Ne va pas te briser sur les rochers,
Parce que tu l'auras laissé t'oublier!
Il faut que ce soit grand, il faut que ce soit fort,
Chaque jour, pour que tu puisses aimer encore.
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