Quoi de plus terrible que de tendre les bras, pour t’attraper au loin,
Si au final il ne reste que du vide dans mes mains ?
J’ai besoin de toi comme d’un vaccin,
Pour endiguer l’épidémie qui me terrasse et me rend chagrin.
Je ne sais plus qui je suis quand le compteur s’affole,
Usée, décalée, grignotée, , par toutes ces heures de vol.
Je me raccroche à mes pensées pour ne pas sombrer.
Je m’éloigne de la flamme pour ne pas brûler.
Il est des mains si fragiles qui ne retiennent rien,
Pas même le sentiment d’Amour qui tel un va et vient, oscille.
Entre douleur et bonheur, entre midi et quatre heures, elles vont dociles,
Avant de se perdre sur ta peau,
Mon Amour.